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notre chataigneraie qui somme-nous ? nos produits commandes contact notre chataigneraie voici un récit imagé de notre activité dans la châtaigneraie : le tracteur le tracteur à l'entrée de la châtaigneraie, prêt pour le ramassage. la commune la commune est une variété de châtaigne, on la reconnaît à sa robe foncée parfois à la limite du noir. la terre notre châtaigneraie "la terre" prise du dessus. le labre notre châtaigneraie "le labre" prise d'en bas. la combale la combale est une variété de châtaigne, on la reconnaît à sa robe marron claire et ses reflets lumineux. sous le châtaignier les comballes tombées sous le châtaignier comme on peut les voir lorsque l'on ne met pas de filet. le tracteur et la machine la machine à ramasser les châtaignes est en quelque sorte un gros aspirateur qui aspire le contenu du filet. ensuite elle sépare les châtaignes du reste (buissons, feuilles, bois, ...). les filets étendus une fois toutes les châtaignes tombées, on n'aperçoit presque plus les filets au sol. un filet un filet une fois replié contient tout ce qui est tombé de l'arbre depuis qu'il a été déposé. les filet prêt à être aspirés une fois que nous avons replié tous les filets nous pouvons commencer à aspirer. une partie de la récolte les sacs de châtaignes remplis par la machine à châtaigne. la calibreuse les châtaignes avancent à l'intérieur de ce cylindre en rotation. il dispose de grilles avec des trous de différentes tailles, les châtaignes tombent là où la taille du trou est suffisante. ce procédé permet de trier les châtaignes par taille. le tri à la main nous trions les châtaignes de plus gros calibre afin d'enlever les verreuses et les vides. le séchage avant d'être utilisées pour la confiture les châtaignes sont mises à sécher. saint jean chambre petit village ardéchois où se situe notre châtaigneraie. la route c'est la petite route de campagne qui nous permet d'accéder à trois de nos châtaigneraies. mont gerbier de jonc nous nous situons à une heure du mont gerbier de jonc. dernière information la pose des filets et donc la saison 2014-2015 a commencé début septembre. notre activité la production a longtemps été considérée comme une simple cueillette sauvage et non comme une production fruitière à part entière, aujourd’hui, la châtaigne est mieux reconnue, l’ardèche produit entre 5000 & 6000 tonnes de fruits par an soit 50% de la production nationale, ce qui en fait le premier département producteur français. huit mille hectares de châtaigneraie, sur 172 communes sont aujourd'hui entretenus mais celle-ci est bien plus vaste puisqu’elle s’étend sur 30 000 mille hectares dont une partie pourrait encore être reconquise. la châtaigne occupe la 3e place des productions fruitières du département , derrière les cerises et les pêches. elle est souvent associée à l’élevage ou à la culture des petits fruits rouges comme les cerises, les framboises et les myrtilles. elle procure par ailleurs un complement de revenus non négligeable. l’élevage de brebis de vaches et de chèvres est fréquemment associé à la production de châtaignes. la châtaigneraie offre une pâture ombragée ou les bêtes trouvent une nourriture variée et abondante tout en neutralisant les pouces d’arbustes indésirables. à l’automne le pâturage est d’autant plus précieux que les vaches en nettoyant le sol facilitent les opérations de récolte. lorsque celle-ci s’achève, les vaches retournent éventuellement en châtaigneraie pour croquer les fruits oubliés. elles ne doivent cependant pas abuser de cette gourmandise très riche dont elles sont particulièrement friandes, car de graves troubles peuvent survenir si les fruits sont gelés ou fermentés. c’est donc modérément que les vaches en consomment, toujours sous la surveillance de l’éleveur qui prend soin d’alléger leurs rations alimentaires durant cette période. il est difficile d’avoir une châtaigneraie d’un seul tenant, car le morcellement foncier est très important. les parcelles sont donc souvent dispersées sur plusieurs communes parfois assez éloignées. nous cultivons trois variétés de châtaignes sur une surface de cinq hectares (combale, commune et merle). elagage l’élagage des branches est délicat, il se pratique depuis le cœur de l’arbre et requiert un savoir-faire spécifique. il est donc fréquemment confié à un élagueur professionnel. cela consiste à rééquilibrer les arbres en les débarrassant des branches sèches. les châtaigniers sont élagués tous les six ou sept ans, car l’opération est coûteuse. de plus, la châtaigneraie demande un important travail de nettoyage du sol pour évacuer le bois mort ainsi que les rejets qui se forment aux pieds des arbres et que nous ôtons toutes les années, c’est une tâche longue et fatigante en raison des fortes pentes. en effet il ne s’agit pas uniquement de nettoyer le sol à l’automne pour faciliter la récolte, mais aussi et surtout de débarrasser les châtaigneraies à la fin de l’hiver, des bogues sèches, des feuilles, et des brindilles. les déchets sont ensuite brulés ce qui empêche le développement d’éventuels parasites. récolte la récolte s’échelonne, suivant la maturité des variétés, du 15 octobre à fin novembre, avant les premières neiges. quand les branches de plus en plus lourdes commencent à ployer nous surveillons de prés nos arbres, attentifs aux conditions météorologiques qui peuvent compromettent une bonne partie de la récolte. un brouillard peut avoir des conséquences irrémédiables, le fruit se décolle de la bogue, stoppant sa maturation. la récolte débute une fois que tous les fruits d’une même parcelle sont au sol, car on ne fait aujourd’hui qu’un seul passage. en partie manuelle, la récolte est une course contre la montre qui demande endurance et expérience. à la fin octobre les journées sont nettement plus courtes et les conditions météorologiques se dégradent. le froid, la pluie, le vent et les gelées matinales rendent non seulement les opérations pénibles, mais sont préjudiciables à la qualité des fruits. or en dépit de l’impression qu’elle donne la châtaigne est très fragile. un contact prolongé avec le sol, le gel ou simplement le froid, favorise la fermentation, les attaques de parasites et la pourriture. le sanglier peut également causer de sévères dégâts, mais ce n’est pas l’ennemi le plus redoutable. en effet, l’homme est un autre prédateur particulièrement préoccupant, et les châtaigneraies sont trop souvent l’objet de vols caractérisés et de cueillettes sauvages très préjudiciables. récolte manuelle le travail commence au lever du jour, tantôt seul ou en couple. certains utilisent des gants, d’autres travaillent à mains nu, ou plus rarement à l’aide de pinces nommées fourcoles. les rendements varient approximativement de trois à dix kilos par heure en fonction de l’état de la parcelle (propreté du sol) et des conditions météorologiques qui sont décisives. sur certaines parcelles la récolte peut aussi s’effectuer avec des filets parfaitement adaptés à notre châtaigneraie en pente, ils sont découpés sur mesure pour s’adapter au lieu. on les pose au sol avant la chute des premiers fruits, en prenant soin de relever les extrémités que l’on fixe à des piquets. lorsque tous les fruits sont tombés, on lève les filets et on les aspire avec une machine appelée aspirateur-débogueur. le filet présente plusieurs avantages, il limite le besoin de mains d’œuvres aux opérations de pose et de lever, et, de ce fait, allège le travail de récolte. il permet également de nettoyer la châtaigneraie, puisque les déchets recueillis en même temps dans les filets seront brûlés, cela permettra d’assainir la châtaigneraie car les larves des ravageurs seront détruites. enfin les fruits ne sont pas en contact direct avec le sol car le couvert herbacé rehausse légèrement les filets, ils sont donc moins exposés à la fermentation. le trempage le trempage est une méthode naturelle du tri des fruits que l’on utilise, les châtaignes sont immergées dans des cuves d’eau durant dix jours. ainsi les fruits se